Durable contre jetable

Dans la droite continuité de mon post d’hier, j’ai envie de vous montrer que des tonnes de solutions simples existent pour réduire notre empreintes écologique, consommer moins et mieux !

Ce post inaugure je pense une future sous-catégorie de ce blog qui portera le même nom, au fur et à mesure des choses qui me viennent en tête ou de mes nouvelles trouvailles !

Il est vrai que je suis en grande réfléxion en ce moment depuis que j’ai lu ou entendu, il y a quelques jours : le meilleur déchet c’est celui que l’on ne produit pas

De manière très simple donc, je vais lister, étape après étape, différentes choses dont je me passe maintenant depuis un (long) moment et qui ne me manquent absolument pas !

 

Coté cuisine :
– SB (simplement boy) et moi n’achetons plus de papier essuie tout (oui on finit par oublier que sop*lin est le nom d’une marque 🙂 ). Nous utilisons des éponges (une pour la vaisselle, une pour le ménage ou essuyer quelque chose par terre et une pour les WC et la litière SC (simplement cat) et des torchons.
– Nous utilisons des serviettes de table en tissu, bien plus élégante et agréable que celles en papier
– Pour faire les courses, nous achetons le plus possible en vrac (d’ailleurs on ramène les sacs d’une fois sur l’autre pour les faire durer plus longtemps)
– Ce que nous ne pouvons pas acheter en vrac, nous l’achetons en grosse quantité (généralment des produits pour lesquels d’ailleurs on peut prendre des éco-recharges)
– Bien sur, on refuse au maximum les sacs en plastique (sur le marché parfois je ne sais pas comment faire)
– On ne boit pas d’eau en bouteille, l’eau du robinet nous va très bien
– on s’emmène “des gamelles” le midi pour éviter de s’acheter notre déjeuner
– même si il y a beaucoup de gens à la maison, on se sert dans notre vaisselle et pas de vaisselle jetable
– on conserve nos restes dans des contenants réutilisables et non plus dans du film plastique ou de l’aluminium
– on favorise le thé et les infusion en vrac et l’on se sert donc d’une boule à thé
– je garde tout les pots de conserves en verre que je donne à mon papa pour qu’ils me les remplissent de confiture !
– je n’utilise pas de papier sulfurisé. Je ne peux pas vraiment vous dire par quoi je le remplace car je n’en ai jamais eu l’utilité !

à améliorer :
– réussir à refuser tout le temps les sacs en plastiques
– trouver un moyen d’acheter de la nourriture à emporter sans les emballages

Côté salle de bain :
– chez nous, on se mouche dans du tissu ! En plus d’être écolo, les mouchoirs en tissu irritent beaucoup moins le nez !
– pour me démaquiller, j’utilise de petits carrés de tissu polaire (j’en ai acheté un petit morceau dans un magasin de tissus
– côté féminin, j’utilise une coupe menstruelle à la place des tampons
– dans le même domaine ^^ je porte un stérilet !
– SB n’aime pas, mais moi j’utilise du savon acheté sans emballage à la place du gel douche

à améliorer :
– remplacer les quelques protèges slips que j’utilise par des mini serviettes lavables

Je m’arrête là pour ce soir, mais je reviendrais très vite vous proposez de nouvelles alternatives aux jetables !

Les choses…

Tout d’abord, une spéciale dédicace à la personne qui est tombé sur ce blog en tapant “bobo cool desencombrement” !!! J’ai adoré l’association des mots !!!

Je vous propose aujourd’hui un article fleuve. Aussi je vous propose d’aller dès maintenant vous chercher un thé (bio bien sur) et quelques petits biscuits (VG of course), de couper votre portable, et de vous caler confortablement dans votre fauteuil préféré avec votre animal de compagnie favori (votre chat, ou, à défaut, votre mec ^^).

Le sujet qui me préoccupent aujourd’hui ce sont les choses. Oui oui, vous avez bien lu : les choses, les objets !

J’ai réalisé que j’avais réelllement changé le jour où je me suis rendue compte que désormais quoi qu’il arrive je me demande : “comment est-ce que cela à t’il été fabriqué ?”, “de quoi est-ce que c’est fait ?”, “quel est son impact écologique ?”…

Comme entrée en la matière, je vous propose de regarder ce mini reportage qui se nomme “The story of stuff” (21 min. VOSTF)

Nous sommes de plus en plus programmé dès la naissance pour consommer, consommer encore et toujours plus.
Tu t’ennuies  ? Va faire du shopping !
Un bébé est né ? allons lui acheter quelque chose !
C’est ton anniversaire ? Vois combien j’ai dépensé pour te montrer combien je t’aime !

Parfois, nous finissons par oublier comment faire pour exister sans consommer. Si il n’y  a pas d’occasion, on nous en invente une (la saint valentin, la fête des mères, des pères, des grand-mères, des secrétaires, le blanc… j’en passe et des meilleurs !)

En tout cas, les fabriquants ont bien compris le truc et nous vivons désormais dans un monde où les choses, quelle quelle soit, ont une durée de vie (extrêmement) limitée ! Calez vous bien dans votre fauteuil et regardez “Prêt à jeter” pour comprendre cela. Et si vous voulez aller plus loin après la vidéo, n’hésitez pas à aller lire cet article sur l’obsolescence programmée

Heureusement, de nombreuses personnes se sont révoltés et se révoltent à l’heure actuelle pour ne plus marcher dans le système.
On peut pratiquer la simplicité volontaire, un mode de vie qui s’inscrit dans la  décroissance. A ce sujet je vous invite à lire le blog qui a tout déclenché chez moi : les chroniques de deux consommatrices repenties. N’hésitez pas non plus à lire cet article (court) sur des gens pratiquant la décroissance.
Ce mouvement donne lieux souvent à un désencombrement, pratique qui consiste à se séparer d’un maximum de choses pour vivre mieux.
Certains se lancent des challenge comme “the compact” dont j’ai déjà parlé ici ou encore un “100 things challenge” qui a fait le buzz récemment.

Mais tout ces mouvements et tout ces buzz se résume bien en un seul slogan : moins de biens pour plus de liens !
C’est au fur et à mesure de ce blog ce que je tenterai de vous montrer, notamment en vous parlant un peu plus de comment je me désencombre encore et toujours, comment je fais pour vivre merveilleusement bien avec un petit budget parce que je fais du covoiturage, que je me rends dans des médiathèques et que je glane, ou encore que j’achète quasi tout d’occasion.
Si un de ces thèmes vous intéresse en priorité, n’hésitez pas à me le signaler par un commentaire sur cet article !